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La Province du Maniema a été créée par l'Ordonnance n° 88-031 du 20 juillet 1988. Elle est revêtue du Statut provincial après éclatement de l'ancienne Province du Kivu. Elle compte les sept territoires de Kambare, Kailo, Kasongo, Kibombo, Lubutu, Pangi et Punia qui est le chef-lieu de la province. Sur le plan économique, la province du Maniema a un important potentiel minier avec une exploitation artisanale importante à l'est du fleuve Congo. Il s'agit essentiellement de minerai d'étain (cassitérite) et d'éléments associés comme le tungstène (wolframite), de niobium dit aussi columbium et tantale (coltan), localisés plus vers la partie nord de la province (Lubutu, Punia, Kasese, Kailo, Kalima), ainsi que de l'or dans des sites situés principalement dans la partie sud (Kama, Bikenge, Salamabila/Namoya, Kabambare). Quelques exploitations de diamant sont signalées à l'ouest du fleuve Congo, dans les terrains Phanérozoiques dans la chefferie Bahina à Kibombo, ainsi qu'à Amilulu au nord de Lubutu. Cette province est occupée à trois quarts par la forêt et renferme d'énormes potentialités pour le développement de la population. Les produits de la forêt sont nombreux et variés. En particulier, des essences forestières sont bien identifiées mais jusque-là exploitées de manière artisanale. Le Maniema renferme également 24 réserves forestières naturelles dont certaines ont été déjà envahies par la population. La province dispose d'un Parc National, des réserves naturelles et des sites touristiques. Mais le tourisme est très peu développé par manque d'infrastructures. L'agriculture reste l'activité principale de la province. Malgré les conditions favorables à une agriculture intensive et diversifiée, la population pratique surtout la culture traditionnelle des aliments de base comme le riz, la banane plantain le maïs et le manioc. Enfin, ces dernières années, la population active s'intéresse de plus en plus au commerce qui connait une forte expansion.
Le territoire de Manono est le plus vaste territoire de la province du Tanganyika. Par rapport aux autres territoires de la province, le territoire de Manono est le seul territoire qui n’a qu’une seule tribu dominante qui est la tribu luba ; bien que les pygmées se retrouvent dans tous les territoires. Sa Superficie est de 34 198 km², la taille estimée de la population est de 600 865 habitants. Le Territoire de Manono est drainé par le fleuve Congo (Lwalaba), la rivière Luvua et ses nombreux affluents. La végétation du territoire est composée en général de savanes herbeuses favorables à toutes les cultures et à la chasse. Son relief est accidenté dominé par de forêts touffues, les galeries forestières et de vallées. Le sol est sablo-argileux, alluvionnaire et humifère. On y rencontre cinq types de sol qui sont en général à vocation agropastorale. Le relief du territoire de Manono est marqué par la présence d’une vallée accidentée, de roches dures, de granites, de quartzites, de micaschistes et de plateaux aux bordures violemment déchiquetées, laissant parfois subsister des éperons découpés, comme le pic Kiwele. L’agriculture est la principale activité du territoire. Elle constitue pour le territoire la principale source de revenus du territoire.
Outre l’agriculture, le territoire de Manono regorge de nombreux minerais dont la cassitérite(SnO2) qui s’accompagne parfois de minéraux de tantale et de niobium ; le coltan, wolframite, le cuivre, la tourmaline verte,…
Lubumbashi est le chef-lieu administratif de la Province du Katanga. Après la capitale Kinshasa, elle est la deuxième ville de République démocratique du Congo par son histoire, son importance économique et par sa population. Fondée en 1910 en vue d'exploiter les richesses minières locales, la ville est désignée comme la « Capitale du Cuivre ». En tant que deuxième centre industriel et commercial de la RDC, elle exerce diverses fonctions économiques (sièges sociaux des grandes entreprises comme la Gécamines, la SNCC, etc.), politique (chef-lieu de province), culturelle et religieuse (ville universitaire depuis 1956, elle renferme actuellement plusieurs universités et instituts supérieurs publics et privés, des sièges sociaux des différentes Églises catholique, protestante, kimbanguiste, de la religion musulmane et des Églises du Réveil). Grâce à ces activités, la ville de Lubumbashi est un lieu de rencontre et de brassage des populations d’origines diverses, un espace multiculturel par excellence. De 1 300 habitants en 1910 (à sa création), la population de Lubumbashi est passée à 183 639 habitants en 1960, moment de l’accession de la RDC à la souveraineté internationale et nationale. En 2017, la population de Lubumbashi a été estimée à quelque 2 028 198 habitants. L'industrie extractive (cuivre surtout) a développé la fonderie et le travail des métaux.